- (B,+) soit un sous-groupe additif de (A,+)
- B soit stable pour la multiplication de A
Il résulte de la définition que si B est un sous-anneau de A, alors , avec les lois induites devient à son tour un anneau. En outre si A est intègre, B l'est aussi.
Par ailleurs :
Un sous-anneau d'un corps n'en est pas forcément un sous-corps, comme nous le verrons dans les exemples.
La notion de sous-anneau correspond à celle de sous-objet dans la catégorie des anneaux, mais s'avère souvent insuffisante, surtout quand on veut créer des structures quotients. On a donc besoin d'une notion un peu plus riche. Les idéaux seront aux anneaux ce que sont les sous-groupes distingués aux sous-groupes.Nous supposons désormais que A est un anneau commutatif et unitaire.
- (I,+) est un sous-groupe additif de (A,+)
- ∀a∈I et ∀b∈A ab∈I
On voit ainsi que la seconde propriété est bien plus forte que la stabilité pour la multiplication. Ainsi un idéal I de A est en particulier un sous-anneau qui est de plus stable pour la multiplication par tout élément de A et non seulement de I.
Il résulte immédiatement de la définition que :
Et on peut même dire plus :