A désigne, comme dans tout ce chapitre, un anneau commutatif unitaire.
On suppose connue la définition des polynômes en les indéterminées (Xi)i∈I, et ses propriétés algébriques.
On suppose également connue l'écriture canonique des polynômes de A[(Xi)i∈I].L'isomorphisme $A \hookrightarrow A\left [ \left ( X_i \right )_{i\in I} \right ]$
A tout scalaire a∈A nous associons le polynôme qui à la fonction identiquement nulle de ℕ(I) associe a, et associe 0 à tout autre élément de ℕ(I), nous notons provisoirement ce polynôme par $\overline{a}$.
Dans ces conditions :La preuve consiste simplement à écrire les formules de définition des morphismes et à les vérifier en tenant compte de la définition des opérations (produit par un sacalire, addition, produit de convolution).
Injection de A[(Xi)i∈I] dans B[(Xi)i∈I]
Cette injection est possible si $A \hookrightarrow B$.
Permutation des indéterminées
L'énoncé qui suit est une généralisation des règles de permutation des indéterminées dans le cas d'un nombre fini d'indéterminées.
Soient I, J deux ensembles finis ou non, et soit K leur réunion K=I∪J.
On a plusieurs anneaux de polynômes :
- L'anneau AI=A[(Xi)i∈I]
- L'anneau AJ=A[(Xj)j∈J]
- L'anneau Ak=A[(Xk)k∈K]
Par ailleurs on peut considérer les deux nouveaux anneaux :
- AI[Xj)j∈J]
- AJ[(Xi)i∈I]
Réindexation des indéterminées
Soient I et J deux ensembles en bijection par φ:I ↔ J.
Dans ces conditions :Là encore ce résultat, très intuitif est d'une démonstration délicate que à laquelle Marc Sage ne se dérobe pas.